La licence STS mention Biologie, parcours Sciences de la Biodiversité (Ecologie, Evolution, Environnement) se déroule sur 3 années:
- l'année L1 (semestres 1 et 2) est commune aux 3 mentions de licence du portail "Sciences de la vie et de la Terre" (Sciences de la Vie, Sciences de la Terre et de l'Univers, Sciences de la Vie et de la Terre). Elle confère une solide formation scientifique de base. Elle est constituée de 8 UE scientifiques: 3 UE de Biologie, 2 UE de Chimie Biochimie, 1 UE de Géologie, 1 UE de Mathématiques, 1 UE de Physique, et 2 UE transversales.
- l'année L2 (semestres 3 et 4) comprend 3 UE obligatoires et 3 UE optionnelles de Biologie, permettant de couvrir les domaines essentiels de la biologie des organismes et d’aborder l’écologie. Les autres UE permettent de compléter les compétences en biochimie et en mathématiques appliqués à la biologie.
- l'année L3 (semestres 5 et 6) est une année de formation avancée permettant d’acquérir les méthodes et concepts actuels de l’écologie et de l’évolution. Elle est organisée autour d’un premier semestre à 4 UE obligatoires, et d’un second avec 2 UE obligatoires et 3 UE à choisir dans une liste diversifiée, dont une UE de stage (5 semaines), permettant ainsi d’envisager une offre assez large de masters.

La Biodiversité est un enjeu majeur pour les sociétés humaines et pour leur avenir. Son étude permet à la fois de comprendre le monde dans lequel nous vivons et dans lequel notre espèce a évolué.
Les sciences de la biodiversité ont pour objectif de donner les outils de connaissance et d'investigation du vivant dans toute sa diversité.
Elles comprennent  l'étude des organismes quels que soient leur position dans l'arbre du vivant, de leur écologie (individu, population, communautés, écosystèmes) et de leur évolution (génétique, phylogénie). 

Parmi les savoir-faire acquis grâce à ce parcours, la capacité d’observer, de manipuler et de comprendre le monde vivant, de pouvoir lui appliquer une démarche scientifique rigoureuse et d’être capable d’en rendre compte à l’écrit comme à l’oral, forment une base indispensable à la formation de futures chercheurs, mais aussi de techniciens et de cadres de l’environnement, de l’administration et de la recherche. 

Les compétences sont acquises dans les principaux domaines de l’écologie et de l’évolution.

Compétences « naturalistes » 

- savoir identifier les organismes animaux et végétaux

- devenir autonome « sur le terrain » face à des questions d’échantillonnage de faune et de flore

Compétences en Génétique et Biologie Moléculaires

- comprendre et pratiquer les manipulations de base (PCR, électrophorèse, séquençage) nécessaire aux sciences de l’évolution et de l’écologie

Compétences en Microbiologie

- connaître le fonctionnement et la diversité des bactéries et des virus

- utiliser les techniques et concepts de base de la microbiologie et de l’écologie microbienne (génétique environnementale, clonage, cultures bactériennes)

Compétences en Biologie des Populations

- générer et manipuler les jeux de données de génétique et de dynamique des populations en utilisant les méthodes et les logiciels appropriés

Compétences en Bio-mathématiques

- comprendre les principes des statistiques et de la modélisation mathématique

-       savoir analyser des données biologiques en utilisant les méthodes et les logiciels adéquats (en particulier logiciel libre R

-       savoir formaliser un problème biologique en  terme de modèlisation ou d’hypothèse biologique

Compétences en Ecologie

- comprendre les principes de l’allocation des ressources dans un organisme, les relations entre les organismes et les relations entre les organismes et leur milieu

- pouvoir estimer la biodiversité sur le terrain mais aussi en utilisant les techniques mathématiques adéquates

Compétences en Sciences de l’Evolution

- comprendre les concepts actuels de l’évolution des espèces, à la fois d’un point de vue macro-évolutif (sur le long terme, à travers l’étude de la phylogénèse) et micro-évolutif (à l’échelle des espèces vivantes, par l’étude de la génétique des populations)

- mettre en œuvre les méthodes de recontruction phylogénétiques, à partir de données morphologiques (fossiles ou actuelles) ou moléculaires.

compétences transversales:
- connaître et observer les règles de sécurité
- définir et préciser son projet professionnel
- analyser et interpréter les données expérimentales
- savoir rechercher et traiter la documentation
- organiser un travail en équipe
- maîtriser les outils de la bureautique
- exposer oralement ses résultats et rédiger un rapport
- communiquer en anglais

La poursuite d'étude: 

- Master (2 années M1 et M2: 120 crédits; accés sur dossier et/ou entretien) à l'université Lyon1 ou dans une autre université française ou européenne. A l'université Lyon1, les masters "Biodiversité, Ecologie, Evolution" et "Biologie Végétale" sont les débouchés "naturels" du parcours Sciences de la Biodiversité. La mention "Sciences de l'Eau" (Lyon 2) est aussi accessible. Plus généralement les Masters "Ethologie", "BEE", "Biologie Végétale", "Epidémiologie" sont des débouchés possibles.

- préparation du Concours de Recrutement au Professorat des Ecoles (CRPE), ouvert à tout étudiant titulaire d'un diplôme de Licence. La meilleure mention pour cette orientation est cependant "Sciences de la Vie et de la Terre", qui offre des stages d'enseignement.

- entrée sur concours ou sur titre en école d'ingénieur ou en école vétérinaires.