Ce parcours intègre deux orientations qui apparaissent de plus en plus complémentaires. Il forme des biostatisticiens pour l’analyse des essais thérapeutiques et des études épidémiologiques dans différents domaines (cancer, maladies cardiovasculaires, maladies infectieuses,
…), et des bioinformaticiens pour l’identification de biomarqueurs associés au diagnostic, au pronostic ou à la réponse thérapeute. Cette orientation correspond à l’intégration de plus en plus importante des données de la biologie moderne (analyse du génome, du transcriptome, du protéome ; identification de marqueurs génétiques de susceptibilité ; séquençage de nouvelle génération de l’ADN) et des nouvelles techniques d'imagerie médicale pour la réalisation des études et la prise en charge des patients (médecine personnalisée).
Cette évolution bénéficiera de la collaboration mise en place entre les universités, les écoles d'ingénieur, et les laboratoires de recherche institutionnels et industriels.b) Compétences diverses :- Savoir rechercher de l’information (Internet, base de données, documentation) et identifier ses sources- Trier, synthétiser et hiérarchiser l’information- Contextualiser l’information et la mettre en perspective- Produire du sens à partir de données brutes (statistiques, schéma, corpus d’entretien).
M2 B3S Biostatisticiens, Biomathématiciens, Bioinformaticiens
- Recherche et Secteur public (Université, Hôpitaux, INSERM, CNRS, INRA, INRIA, AFFSA, Collectivités Territoriales), laboratoires ou services de biostatistique, de bioinformatique, de mathématiques appliquées, de pharmacologie, d’épidémiologie, de génétique, de biologie moléculaire, d’imagerie, sur des postes de chercheurs, enseignant–chercheurs, ingénieurs d’études, ingénieurs de recherche.
- Industrie (pharmaceutique, agroalimentaire, biotechnologies) : Laboratoires ou départements de biostatistique, de bioinformatique, de pharmacologie et d’évaluation des thérapeutiques, d’épidémiologie, de développement des méthodes diagnostiques, de génomique, de protéomique, auxquels viennent s’ajouter les nouveaux secteurs faisant appel aux développements technologiques dans le secteur de la santé.
M2 B3S : L’effectif prévu, initialement compris entre 15 et 20 étudiants par promotion, sera rediscuté annuellement avec l’ensemble des partenaires du parcours B3S et l’équipe de pilotage de la mention afin d’assurer son adéquation avec le marché professionnel. Le secteur de la Biomédecine quantitative est un secteur en développement.
(sous réserve d’examen des dossiers par le jury d’admission), accès aux étudiants :
Après clôture des pré-inscriptions, les dossiers des candidats seront examinés par les responsables de spécialités. L'inscription définitive requiert un sujet de recherche dans un laboratoire d'accueil. Les étudiants doivent valider leur inscription (Cf date sur le site du Master Santé Publique http://mastersantepublique.univ-lyon1.fr