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  • Domaine : Diplômes d'Etat en Santé
  • Diplôme : Diplôme d'Etat en Santé
  • CURSUS : Médecine (troisième cycle ou internat)
  • Diplômes, années ou spécialisations : Gynécologie obstétrique (Réforme 2017)
    Présentation :
Modalité de formation :
Durée de la formation :
12 semestres
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Date de la dernière mise-à-jour : 03/05/2018
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    Description de la formation :

DIPLÔME D’ÉTUDES SPÉCIALISÉES DE GYNÉCOLOGIE-OBSTÉTRIQUE

 

1. Organisation générale

 1.1. Objectifs généraux de la formation :

Former un spécialiste en gynécologie-obstétrique.

 

1.2. Durée totale du DES :

 Durée totale du DES :

12 semestres dont :

– au moins 8 dans la spécialité ;

– au moins 5 dans un lieu de stage avec encadrement universitaire tel que défini à l’article 1er du présent arrêté ;

– au moins 3 dans un lieu de stage sans encadrement universitaire.

 

1.3. Intitulé des options proposées au sein du DES :

Néant.

 

1.4. Intitulé des formations spécialisées transversales (FST) indicatives :

Dans le cadre de son projet professionnel, et au regard des besoins de santé et de l’offre de formation, l’étudiant peut candidater à une formation spécialisée transversale (FST), notamment :

– cancérologie ;

– expertise médicale

– préjudice corporel ;

– fœtopathologie ;

– médecine et biologie de la reproduction

- andrologie.

 

2. Phase socle


2.1. Durée :
2 semestres.


2.2. Enseignements hors stages :

Volume horaire :

2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).

Nature des enseignements :

En application de l’article 5 du présent arrêté :

 – enseignements en autonomie notamment par e-learning ;

– exercices de simulations, techniques et comportementales (enseignement supervisé);

– séminaires régionaux ou nationaux (enseignements transversaux et mise en application des connaissances).

 

Connaissances de base dans la spécialité à acquérir :

Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et en particulier axées sur :

 – la surveillance maternelle et fœtale ;

– l’anatomie spécifique à la spécialité ;

– les différents temps des interventions de base obstétricales et gynécologiques ;

– la prise en charge des principales urgences obstétricales et chirurgicales ;

– la gestion des principales complications postopératoires ;

– les principes de base de l’échographie pelvienne.

 

Connaissances transversales à acquérir :

Elles sont listées dans l’article 2 du présent arrêté et portent notamment sur :

– la qualité et la sécurité des soins ;

– l’information au patient ;

– la communication interprofessionnelle ;

– la prescription adaptée, le codage des actes et l’initiation à la recherche clinique.

 

 2.3. Compétences à acquérir :

Compétences génériques et transversales à acquérir :

Outre les compétences à approfondir issues du deuxième cycle et celles listées à l’article 2 du présent arrêté, elles sont principalement :

A. – Techniques et notamment : – urologie : mettre en place un cathéter suspubien et prendre en charge dans les 12 premières heures les infections urinaires associées aux soins, une crise de colique néphrétique, une rétention aigue d’urine, une anurie obstructive, une plaie ou traumatisme de la vessie, du rein, de l’uretère, de l’urètre, des organes génitaux externes ; – viscérale et digestive : mettre en place une sonde gastrique, évacuer un fécalome, réaliser une colostomie.

B. – Comportementales : être organisé, comprendre la hiérarchie de l’urgence, mener à leur terme et rendre compte des tâches demandées ; informer une patiente et transmettre des connaissances à son entourage ; reconnaître et analyser les problèmes éthiques ; connaître les limites de sa compétence ; comprendre comment les erreurs ou les événements indésirables surviennent ; faire preuve d’une dynamique d’auto-formation théorique et pratique ; avoir un comportement adapté avec ses collègues et les autres intervenants ; faire preuve d’honnêteté, de discrétion, de responsabilité, de disponibilité, de conscience professionnelle et d’empathie.

 

Compétences spécifiques à la spécialité à acquérir :

Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et sont notamment :

A. – Cliniques et notamment : faire une présentation concise et précise de l’état clinique global d’un patient ; organiser la prise en charge des urgences chirurgicales ; prendre en charge les urgences habituelles de la spécialité ; prendre en charge les complications simples d’un patient opéré.

 B. – Techniques et notamment : connaître les gestes techniques de base et l’instrumentation de base de la spécialité, connaître les différents temps des interventions de base ; comprendre le fonctionnement des dispositifs médicaux utilisés ; savoir effectuer un temps au mois d’interventions qui doivent être maîtrisées au cours de la phase d’approfondissement.

C. – Comportementales et notamment : identifier les responsabilités individuelles et savoir communiquer au sein d’une équipe ; gérer son temps et hiérarchiser les urgences ; savoir s’adapter à une situation concrète ; savoir identifier un conflit ; avoir des notions sur le métier de chirurgien et ses conséquences (risque, responsabilité, fatigue, stress…).

 

2.4. Stages

Stages à réaliser :

– 1 stage dans un lieu hospitalier avec encadrement universitaire agréé à titre principal en gynécologie- obstétrique ;

– 1 stage libre. L’un de ces stages est réalisé dans un lieu ayant une forte activité d’urgence.

 

Critères d’agrément des stages de niveau I dans la spécialité :

En sus des dispositions de l’article 34 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d’agrément prend en compte :

– le recrutement de patients couvrant les pathologies les plus fréquentes de la spécialité, y compris les urgences ;

– un niveau d’encadrement permettant la mise en application de la formation hors stage (diagnostiques, prescriptions d’examens complémentaires et de médicaments, gestes techniques) et une initiation à la recherche.

 

2.5. Evaluation :

Modalités de l’évaluation des connaissances :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– connaissances théoriques : autoévaluation à l’aide des questions qui suivent les cours mis en ligne sur la plateforme numérique (e-évaluation) ;

– connaissances pratiques : En stage : portefeuille numérique, saisi par l’étudiant et certifié par le maitre de stage, contenant les actes opératoires auquel l’étudiant a participé ou qu’il a réalisés. Hors stage : bilan, certifié par le coordonnateur local, de la formation par simulation.


Modalités de l’évaluation des compétences :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages, par un formulaire standardisé couvrant 5 domaines (professionnalisme, autonomie et responsabilité, agilité et adaptation psychomotrice, connaissances cliniques et leurs mises en œuvre, implication dans les activités académiques) et une conclusion permettant d’orienter le contrat de formation ; – analyse du portefeuille numérique des interventions réalisées ;

– utilisation des connaissances : présentation de cas cliniques lors de séminaires régionaux ou réunions de services ;

– entretien individuel entre l’étudiant, le coordonnateur local et un praticien d’une autre discipline permettant de s’assurer de sa capacité à poursuivre un cursus chirurgical.

 

2.6. Modalités de validation de la phase et de mise en place du plan de formation :

Conformément aux articles 13 et 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– validation des stages, des connaissances et des compétences ;

– analyse de l’entretien individuel mentionné ci-dessus ;

– entretien avec la commission locale de coordination permettant l’organisation de la phase d’approfondissement en particulier en termes de stages et de préparation de la thèse d’exercice.

 

3. Phase d’approfondissement

3.1. Durée :

6 semestres.


3.2. Enseignements hors stages :

Volume horaire :

2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie (article R. 6153-2 du code de la santé publique).

 

Nature des enseignements :

En application de l’article 5 du présent arrêté :

– e-learning ; – exercices de simulation ;

– séminaires nationaux ou régionaux ;

– participation à au moins un congrès annuel de la spécialité.

 

Connaissances à acquérir :

Les connaissances transversales sont listées dans l’article 3 du présent arrêté.

Les connaissances théoriques et pratiques spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité, en particulier :

– la prise en charge des urgences ainsi que des pathologies électives bénignes et cancéreuses courantes de la spécialité ;

– le dialogue et la coopération avec les autres spécialités notamment anesthésistes, pédiatres, radiologues ;

– le fonctionnement des institutions et les parcours des patients ;

– l’utilisation des dispositifs médicaux (y compris les générateurs et l’optimisation des doses de rayon X, les endoscopes et les sources de lumière froide, les bistouris électriques ainsi que les appareils de thermofusion ou à énergies avancées…).

 

3.3. Compétences :

Compétences à acquérir :

Les compétences génériques sont listées dans l’article 3 du présent arrêté.

Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et sont notamment :

A – Cliniques : comprendre les enjeux de santé publique et identifier les patients à risque.

B – Techniques : utiliser les instruments et dispositifs médicaux de la spécialité ; effectuer une échographie pour le diagnostic des principales pathologies de la spécialité ; effectuer dans leur totalité les manœuvres obstétricales et interventions chirurgicales de la spécialité les plus courantes et une partie des interventions qui doivent être maîtrisées au cours de la phase de consolidation.

C – Comportementales : transmettre et recevoir des informations dans le cadre de la continuité des soins ; présenter les résultats d’un travail de recherche ; connaître les conséquences personnelles du stress et les moyens de s’en prémunir ; porter un jugement critique sur ses connaissances, ses compétences, ses pratiques et assumer des responsabilités ; reconnaître et déclarer un événement indésirable, comprendre l’intérêt d’identifier des défaillances structurelles et organisationnelles, faire des propositions de changement d’organisation. Faire preuve d’honnêteté, de discrétion, de responsabilité, de disponibilité, de conscience professionnelle, et d’empathie.

 

3.4. Stages :

Stages de niveau II à réaliser dans la spécialité :

– 3 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en gynécologie obstétrique. Ces stages permettent à l’étudiant d’acquérir une formation dans chacune des composantes de la spécialité. Au moins un de ces stages est accompli dans un lieu sans encadrement universitaire et au plus 1 stage peut être accompli dans un lieu de stage situé dans un établissement de santé privé à but lucratif.

– 2 stages dans un lieu hospitalier agréé à titre principal dans l’une des autres spécialités de la discipline chirurgicale et agréé à titre complémentaire en gynécologie obstétrique. Si un tel stage a été accompli au cours de la phase socle, il est remplacé par un stage libre ;

– 1 stage libre.

 

Critères d’agrément des stages de niveau II dans la spécialité :

En sus des dispositions de l’article 34 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d’agrément prend en compte :

– un nombre minimum d’actes traceurs fixé sur la plateforme numérique du collège de la spécialité ;

– le niveau d’encadrement qui doit permettre d’atteindre les objectifs pédagogiques de cette phase et la préparation de la thèse d’exercice.



3.5. Evaluation :

Modalités de l’évaluation des connaissances :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– contrôle continu ;

– auto-évaluation sur la plateforme numérique d’e-learning ;

– ateliers de simulation.

 

 Modalités de l’évaluation des compétences :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages, par le formulaire standardisé validé par le collège des enseignants de la spécialité ;

– évaluation de l’apprentissage technique individuel et de l’apprentissage du travail en équipe lors de séances de simulation ;

– portefeuille numérique des actes réalisés, activité en centre de simulation, présentation de cas cliniques. 3.6. Modalités de validation de la phase : Conformément aux articles 13 et 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– validation du parcours de l’étudiant ;

– validation des objectifs pédagogiques de connaissances et de compétences (e-learning, nombre des interventions que l’étudiant doit avoir réalisées, exercices de simulation, formulaires d’évaluation). 4. Phase de consolidation

 

4.1. Durée :

2 ans.


4.2. Enseignements hors stages en lien avec la préparation à l’exercice professionnel
(gestion de cabinet…) :


Volume horaire
:

2 demi-journées par semaine : une demi-journée en supervision et une demi-journée en autonomie.


 
Nature des enseignements :

En application de l’article 5 du présent arrêté : – e-learning ;

– ateliers de simulation ;

– séminaires ;

– auto-apprentissage permettant à l’étudiant de s’inscrire dans une dynamique d’actualisation des compétences (accréditation, développement professionnel continu [DPC]). Connaissances et compétences à acquérir : Les connaissances transversales sont listées dans l’article 4 du présent arrêté. Les connaissances spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité.

 

4.3. Compétences à acquérir :

Les compétences génériques sont listées dans l’article 4 du présent arrêté.

 Elles permettent à l’étudiant d’acquérir une autonomie dans toutes les composantes du métier (prise en charge médico-chirurgicale des patients, maîtrise des actes techniques, travail en équipe uni et pluridisciplinaire, réalisation des tâches administratives, auto-évaluation) et de contribuer à l’amélioration de la prise en charge territoriale des pathologies couvertes par la spécialité (notions de seuils d’activité, activité de recours).

 

Les compétences spécifiques sont détaillées dans la plateforme numérique du collège de la spécialité et sont :

A – Cliniques et notamment : assurer une consultation de patientes de la spécialité, une consultation d’annonce, une garde ou astreinte d’urgence, la prise en charge clinique d’un secteur d’hospitalisation.

B – Techniques et notamment : effectuer dans leur totalité les interventions de la spécialité les plus courantes ou qui relèvent d’une urgence vitale ; effectuer les manœuvres obstétricales ; effectuer un examen échographique en gynécologie et en obstétrique.

C
– Comportementales et notamment : proposer une solution et l’évaluer devant une situation inhabituelle ; / assurer un leadership en situation de crise ; animer une réunion de concertation pluridisciplinaire et organiser des circuits de recours ; participer à une démarche d’autoévaluation / accréditation / formation médicale continue ; formuler la question d’un sujet de recherche, ; réaliser un enseignement théorique et pratique.

 

4.4. Stages :

Nombre et durée des stages de niveau III :

2 stages d’une durée de 1 an dans un lieu hospitalier agréé à titre principal en gynécologie obstétrique.

L’un des deux stages mentionnés au premier alinéa, peut être remplacé par un stage libre d’une durée de 1 an à titre exceptionnel pour répondre au projet professionnel de l’étudiant et après accord du coordonnateur local.

 

Critères d’agrément des stages de niveau III :

En sus des dispositions de l’article 34 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine, la commission d’agrément prend en compte le niveau d’encadrement qui doit permettre d’atteindre les objectifs pédagogiques de cette phase.

 

4.5. Evaluation :


Modalités de l’évaluation des connaissances :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– validation de l’enseignement théorique (e-learning, e-évaluation) ;

– validation des exercices de simulation.



Modalités de l’évaluation des compétences :

Conformément à l’article 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– évaluation, par le maître de stage, au terme de chacun des stages, par formulaire standardisé ; – évaluation, par le responsable du centre de simulation de l’apprentissage technique individuel et de l’apprentissage du travail en équipe ;

– portefeuille numérique des interventions réalisées ;

– entretien annuel avec le coordonnateur ou le référent.


Certification européenne :

La certification européenne est encouragée.



4.6. Modalités de validation de la phase de consolidation :

Conformément aux articles 13 et 59 de l’arrêté du 12 avril 2017 portant organisation du troisième cycle des études de médecine :

– validation des objectifs pédagogiques de connaissances et de compétences (e-learning, nombre d’interventions que l’étudiant doit avoir réalisées e, exercices de simulation, formulaires d’évaluation) ;

– entretien avec la commission locale de la spécialité ;

– soumission d’au moins un article dans une revue à comité de lecture et présentation orale d’un travail de recherche.

    Responsabilité du Parcours :
DUBERNARD GIL
 gil.dubernarduniv-lyon1.fr
04.72.00.15.64
    Contact scolarité :
Adresse contact scolarité :
 scolarite.du-capamedecineuniv-lyon1.fr
    Composante(s) de l'université responsable de cette formation :
Service des Spécialités médicales
    Statistiques d’insertion professionnelle :
Les enquêtes d’insertion professionnelle sont réalisées par l'Observatoire de la Vie Etudiante : accéder aux statistiques.