1 année universitaire
Enseignement théorique: 20,45 heures
Enseignement pratique 73 + 35 heures
Autre : 15h de colloque par la participation obligatoire aux rencontres annuelles francophones des techniciens en simulation. Il se tiendra en juillet à Brest.
Objectifs:
- Connaître les règles d’éthique entourant l’enseignement par simulation
- Savoir préparer, connecter et manipuler les task-trainers et mannequins de haute, moyenne et basse fidélité (SHF/SMF/SBF),
- Savoir entretenir au quotidien les mannequins cités ci-dessus, d’un point de vue préventif ou curatif,
- Etre en mesure de prévenir, d’identifier et éventuellement de résoudre une panne mécanique sur un simulateur,
- Etre en mesure, de prévenir, d’identifier et éventuellement de résoudre une panne électrique/électronique sur un simulateur,
- Améliorer la gestion d’un centre de simulation en santé ou d’un service hospitalier ayant une activité en simulation,
- Etre en mesure d’apporter un soutien technique primaire au développement d’une activité de simulation au sein d’une école/université ou d’un service hospitalier,
- Savoir appuyer les personnes en charge lors de décisions d’investissement,
- Etre en mesure d’assister et décharger si besoin de la charge technique les formateurs en simulation,
- Saisir l’importance de la simulation dans l’apprentissage des métiers de santé, son histoire, ses enjeux, les problématiques auxquelles la simulation fait face actuellement,
L’enseignement par simulation en santé s’est développé à l’étranger et plus récemment en France durant les dernières années.
Cependant cette pédagogie reste entravée par l’absence de techniciens formés disponibles sur le marché de l’emploi.
En effet, cette profession n’existant pas officiellement, les personnes disponibles sont rares et non formées. Aussi, le travail de maintenance et de manipulation des mannequins, en particulier de haute fidélité, est réalisé par les enseignants. Il en est de même de la mise en place des différentes sessions au cours d’une journée, processus très chronophage et gourmand en ressources humaines, dommageable pour la qualité de l’enseignement délivré.
Ceci représente un frein considérable au développement de l’enseignement par simulation.
Techniciens et formateurs en pédagogie par la simulation dans l’apprentissage des métiers de santé étant amenés à travailler conjointement de manière quotidienne, ce DU a pour principal objectif de former des techniciens disposant de compétences nécessaires à l’accomplissement de leurs tâches. De surcroît, il vise également à former conjointement techniciens en simulations et formateurs dans l’éventualité où des apprenants aux deux diplômes viendraient du même établissement.
L’AEU « Technicien en Simulation » créée en 2017 a apporté une première réponse à ce besoin.
Néanmoins, la transformation de cette AEU en Diplôme Universitaire « Spécialiste Technique des enseignements par la simulation en santé » semble aujourd’hui une réponse plus appropriée à l’évolution du métier de technicien au cours de ces dernières années. En effet, la variété des missions confiées à ces professionnels nécessite une révision du programme et une augmentation du volume horaire d’enseignements, de même qu’une revalorisation de la formation et une organisation au niveau national.
Tous les enseignements seront dispensés au CLESS, Faculté de Médecine Lyon EST, campus Rockefeller, RdC Médiathèque Paul ZECH.
L’assiduité est obligatoire. Elle conditionne l’autorisation à passer les examens.
Conditions d’obtention du diplôme : moyenne générale
- Participation : 10 points,
- QCM : 10 points
- Evaluation pratique ECOS: 40 points
- Evaluation pratique « scénario » : 40 points
1 session par an
Redoublement possible avec report de notes de QCM et épreuves pratiques sous conditions et pendant 4 ans.
Il est possible, sur demande dûment justifiée par écrit auprès du responsable du diplôme, et après acceptation écrite de l’équipe pédagogique.
Commentaire 1 :
La qualité d’une séance de simulation est à juger comme étant un tout, autant du point de vue de sa préparation pédagogique (détermination des objectifs pédagogiques à atteindre par l’apprenant, préparation du scénario, sensibilisation des participants) que d’un point de vue technique (identification des moyens techniques nécessaires, mise en place de ceux-ci, gestion et assurance de leur bon fonctionnement, etc.)
De plus, l’évaluation de cette formation repose en majeure partie sur la coopération et la mise en place conjointe d’une séance de simulation entre un « apprenant technicien » et un « apprenant formateur en pédagogie par la simulation ».
De fait, un apprenant de ce DU ne saurait être pénalisé, au risque de ne pas se voir délivrer son diplôme, pour une raison qui serait hors de sa responsabilité (absence de « l’apprenant formateur en pédagogie par la simulation » le jour de l’examen par exemple).
Si une telle éventualité devait se présenter, les membres de l’équipe pédagogique mettront tout en œuvre pour permettre à l’apprenant technicien d’être évalué dans des conditions similaires aux autres apprenants, en tenant compte si besoin du préjudice subi.
Commentaire 2 :
En fonction de l’évolution de ses ressources humaines, la gouvernance du Programme SAMSEI, pour les centres de simulation que le programme a permis de créer, peut si elle le souhaite bénéficier de deux places par an au DU à un tarif préférentiel s’élevant aux montants des frais incompréhensibles imposés par l’Université.
