* Ces horaires sont donnés à titre indicatif.
Maîtrise des théories organisationnelles fondamentales, à travers les approches des auteurs « classiques » comme Taylor, Fayol, Mayo, Mc Gregor, etc. Un diaporama est mis à disposition en ligne sur Claroline Connect pour une éventuelle mise à niveau.
Connaissances de base en sociologie des organisations sportives (analyse stratégique notamment, abordée en L3 MOS à l’UFR STAPS de Lyon 1)
Compétences visées : être capable de... |
Connaissances associées |
Niveau |
Comprendre la dynamique et les transformations du monde professionnel Se situer au mieux par rapport aux enjeux de son métier |
Organisation du travail, évolutions de l’échange et du rapport salariaux |
Base |
Prendre du recul par rapport aux discours et aux pratiques managériales de type normatif/prescriptif |
Prise de distance critique vis-à-vis des « recettes » et bonnes pratiques |
Base |
Identifier les limites de la rationalité de certains dispositifs et postulats managériaux |
Mobilisation des salariés Conduite du changement |
Approfondi |
Le but du manager consiste à rationaliser le fonctionnement de l’organisation afin d’optimiser son efficacité et son efficience. Néanmoins, dans le contexte contemporain, l’exercice du métier de manager requiert de nouvelles compétences relationnelles (diriger et coordonner des groupes d’individus) et conceptuelles (capacités d’analyse et d’initiative). C’est pourquoi les deux grandes missions du manager reposent sur sa capacité 1) à mobiliser les salariés et 2) à orchestrer et piloter le changement organisationnel.
De son côté, la littérature managériale propose des outils et des méthodes qui visent à répondre à ces deux enjeux. Si ces dispositifs formalisés permettent au manager de se doter de repères et d’engager des actions, ils restent néanmoins, du fait de leur teneur très générale, largement déconnectés de la réalité du fonctionnement des organisations et des logiques d’action des salariés. Par conséquent, le risque, pour le manager, est d’appliquer un ensemble de recettes inadaptées, voire contre-productives.
En effet, dans le domaine sportif comme au sein d’autres secteurs, les organisations sont le lieu de relations de pouvoir, de conflits, de marchandages, mais aussi d’innovations, de coopération et d’ajustements informels qui défient quotidiennement le formalisme managérial et toute prétention trop poussée à la planification de l’action collective.
En ce sens, l’analyse sociologique des situations concrètes de travail peut permettre de réaliser un ajustement circonstancié des outils, à condition de disposer d’une distance critique minimale vis-à-vis du « prêt-à-penser » managérial. Le « bon » manager n’est en effet pas celui qui applique mécaniquement des recettes, mais celui qui sait adapter ses outils et méthodes en fonction de l’analyse des réalités de l’organisation dont il est responsable, dans ses dimensions plurielles, tout en n’omettant pas de tenir compte de l’environnement.
Approche pédagogique
Modalités d’enseignement :
Chaque semaine, un thème est abordé en articulant une séance CM et une séance TD. Les thèmes sont les suivants : néo-taylorisme, mobilisation des salariés, effets de l’évaluation, conduite du changement, genre et management
Investissement étudiant attendu :
Lors des séances TD, des groupes de 4 étudiants rendront à l’enseignant une note dactylographiée de 4 à 5 pages en rapport avec le thème de la semaine. Sur la base de ce document, un exposé oral collectif sera présenté. Il devra comporter deux parties :
1. Synthèse de différentes ressources bibliographiques ; mise en avant des liens avec les aspects abordés en CM ou dans d’autres enseignements ; mise en avant d’une problématique spécifique ; évocation de pistes de réflexion/discussion concernant les aspects présentés (pertinence, critique, etc.)
2. Illustrations à travers des exemples issus de préférence, mais pas nécessairement, d’un secteur sportif
Lors de chacune de ces séances, les groupes mis à contribution présenteront leur travail en 15-20 minutes. La note attribuée sera basée à 50% sur l’écrit et à 50% sur l’oral.